• Je sais que je ne vaux rien.

    Je sais que la vie est ainsi faite

    Je sais que ta respiration se fera toujours plus lourde

    Je sais que l'issue te parait infime

    et infranchissable

    Je sais que ce n'est au font qu'une bouffonnerie

    Je saurai que cela a causé ma perte

    J'ai su qu'il y avait encore à espérer

    Je ne sais pas où nous allons,

    mais marchons.

    Puis la brume épaisse, palpable, écoeurante

    est là

    Je sais que je cherche encore un sens

    Je sais que c'est affreusement affreux

    Si ridicule

    Le vent lui a tout compris

    Je sais qu'il faudra flotter

    courir, mourir se précipiter

    prendre part à l'inutilité

    Je sais que la complaisance est aisée

    pourtant si difficile à des yeux ouverts

    J'ai su un jour que tu me tiendrais la main

    Je sais maintenant que la brume t'a emporté

    et sur une barque dans le désert de son propre précipice,

    Elle s'en va.

     

     


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  • La banalité est banalité depuis que le monde est monde. Elle est présente tout autour de nous, dans la porte d'une maison, dans le coin du mur de notre salle de bain, dans la forme d'un livre, dans la matière, dans l'atome, dans tout ce qui est reproduit à des exemplaires si nombreux. Cette banalité que chacun cherche à cacher, comme une tare, essayant tant bien que mal de  la camoufler sous une épaisse couche d'originalité....Un couche fort bien bidouillée, qu'on la croirait presque vraie. Vive la normalité, même bancale et faignéante; Vive la Banalité, faite d'un mystère qui n'a pas jugé utile de se dénoncer. Acceptons enfin d'être condamnés, nous pauvres terriens, à la banalité, et peut être qu'alors naîtra autre chose, quelque chose d'authentique, qui vaille enfin qu'on s'y interesse en tant que tel.




    Une internaute, Banale, et fière de l'être :)



    p.s : la photo n'a aucun rapport, c'est le souvenir d'une vie banale parfois bouleversée par de petits incidents de parcours.


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  • "Toutes les chansons ont une fin, est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ?"



    Pour ainsi dire, tout est bon à prendre ? tout ce qui offre un commencement doit être apprécié, qu'importe la suite, tragique ou heureuse ? C'est tellement vrai et tellement faux. Tellement vrai, car c'est toutes ces différentes musiques sont celles qui vont remplir nos vies, nous faire avancer et reculer, bouger tout simplement. Et tellement faux à la fois car certaines fins ne sont pas anodines, de vraies cassures. C'est là que le phénomène de la balance intervient. D'un côté cette musique, qu'on voudrait avoir à nous pour toujours, avec un son jamais altéré, et de l'autre, cette fin qui arrivera, doit arriver quand le vent tournera et qui nous apportera son lot de tristesse. Il n'y a pas de bon sans mauvais, pas de joie sans pleurs, chaqu'un ont un poids, un poids variable qui fera pencher la balance d'un côté, ou bien de l'autre.


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  •     Vous est-il déjà arrivé de vous perdre ? Ou plutôt de perdre pieds. De ne plus savoir où se raccrocher, oublier le but du pourquoi nous sommes là, le sens même de la vie, à tel point que l'on se sait pas s'il a existé un jour. Avoir envie de changer d'endroit, de monde, aller planter ses racines là où la terre est encore fertile et innocente. Pour se sentir utile à quelque chose, ne plus être l'un des 6 milliards de boulets qui peulent la terre, ne sachant que faire de leur peau. On pense souvent que le bonheur va nous tomber dessus sans que l'on ait eu à se bouger mais la vérité est autre. On attends beaucoup, agissant peu, la vie régie par les règles et moeurs qui nous veulent parfaitement uniformisés, sans la moindre vague. On en oublie la vérité, le language du coeur et la sincérité des sentiments, portant notre masque comme chaqu'un porte sa croix. Je cherche mon chemin dans ce sentier si sombre. Je m'égare.

    Personne n'aura compris, mais c'est sans importance.

                                                     


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  • Hors de la nuit qui me couvre,
    noire comme le charbon,
    je remercie dieu, quoi qu’il puisse être
    pour mon âme inaliénable.

    Dans un concours de circonstances,
    je n’ai ni vaincu, ni crié grâce.
    Sous les coups de la chance,
    ma tête est ensanglantée,
    mais droite.

    Au-delà de cet endroit de colère et de larmes
    troublé par l’horreur de l’ombre.
    Mais la menace du passage des années
    me trouvera, sans peur.

    Peu importe l’étroitesse de la porte…
    ou les punitions qui défilent.
    Je suis le maître de mon destin.
    Je suis le capitaine de mon âme.


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